86 % des Canadiens sont en faveur d’une interdiction nationale sur les plastiques à usage unique d’ici 2021 En hausse, comparativement à 81 % l’an dernier
Press Release Date: June 22, 2020
OTTAWA — Une étude d’Abacus Data commandée par Oceana Canada et réalisée entre le 2 et le 6 juin 2020 démontre que la vaste majorité des Canadiens (86 %) souhaite que le gouvernement respecte son engagement à interdire les plastiques à usage unique nocifs d’ici 2021. Ces résultats sont similaires à ceux d’une enquête faite en 2019, qui indiquait que 81 % des Canadiens étaient favorables à une telle interdiction. Plus de Québécois soutiennent cette interdiction que les citoyens des autres provinces canadiennes: 58 % au Québec, comparativement à une moyenne nationale de 53 %.
« Cette étude démontre que les Canadiens, plus que jamais, veulent un avenir sans plastiques à usage unique nocifs », explique Kim Elmslie, Directrice de campagne chez Oceana Canada. « Nous souhaitons, sans équivoque, que le gouvernement canadien mette rapidement en œuvre des mesures efficaces pour mettre fin au fléau grandissant du plastique. »
Plus tôt en juin, lors de la Journée mondiale des océans, Oceana Canada a lancé une pétition demandant au premier ministre et au ministre de l’Environnement de respecter leur engagement à interdire les plastiques à usage unique, tels que pailles, bouteilles, tasses et autres contenants alimentaires, d’ici 2021. Jusqu’à ce jour, plus de 50 000 personnes ont signé la pétition exhortant le gouvernement à passer à l’action. Par ailleurs, Oceana Canada diffuse dès aujourd’hui une vidéo pour mieux illustrer l’impact de la pollution plastique.
Chaque jour, 22 millions de kilogrammes de plastique aboutit dans nos océans, soit l’équivalent d’une benne à ordures qui en déverserait chaque minute ; ce qui menace la vie marine et les écosystèmes. Le plastique se retrouve partout, il est dans tout, et ne disparaît jamais. Avec le temps, il se dégrade en de minuscules morceaux qui se retrouvent dans les aliments que nous mangeons et l’air que nous respirons. Il y a du plastique dans la glace arctique, dans chaque poisson des Grands Lacs ayant été testé, dans les bélugas, les baleines, les oiseaux de mer et plus de la moitié de toutes les tortues de mer. Il y a aussi du plastique dans les fonds marins les plus profonds et dans la brise marine ; il a même récemment été trouvé dans la pluie. Et pour aggraver les choses, la production de plastique pourrait quadrupler d’ici 2050.
Au Canada seulement :
• Moins de 10 % du plastique jeté au Canada sera recyclé.
• 47 % des déchets de plastique proviennent des matériaux d’emballage et des produits à usage unique.
• Le Canada génère 3,3 millions de tonnes de déchets plastique chaque année.
• 29 000 tonnes de plastique se retrouvent dans l’environnement canadien chaque année, en raison de lacunes dans la gestion des déchets.
« Le plastique est tellement omniprésent dans nos vies qu’il est presque impossible d’en être complètement à l’abri. Il y en a partout : des doublures de nos tasses de café, aux stylos, aux ustensiles fournis avec nos mets à emporter » affirme Mme Elmslie. « Mais il y a encore de l’espoir pour nos océans. Nous pouvons mettre fin à ce désastre en l’arrêtant à la source ; pour nous-mêmes, pour nos océans et pour notre avenir. En réalisant l’interdiction nationale promise, notre gouvernement a l’occasion de faire preuve de leadership pour contribuer à résoudre cette crise mondiale à laquelle nous contribuons en tant que pays. »
Pour en savoir plus à propos de la campagne d’Oceana Canada visant à arrêter la pollution plastique, visitez oceana.ca/Plastiques. Pour signer la pétition, rendez-vous au www.change.org/ArretonsLeFleauPlastique.
Contacts: Tammy Thorne, Oceana Canada, tthorne@oceana.ca, 437-247-0954 et Kathleen Munro, Pilot PMR, kathleen.munro@pilotpmr.com, 902-789-3165
Établie en 2015, Oceana Canada est une organisation caritative indépendante qui fait partie de la plus grande organisation internationale vouée exclusivement à la conservation des océans. Les efforts de sensibilisation d’Oceana Canada ont notamment contribué à mettre fin au commerce des nageoires de requins, faire du rétablissement des populations de poissons épuisées une obligation légale, améliorer la façon dont les pêches sont gérées, et protéger les habitats marins. Nous travaillons avec la société civile, les universitaires, les pêcheurs, les populations autochtones et le gouvernement fédéral afin d’aider les océans canadiens à retrouver leur santé et leur abondance d’autrefois. En assurant la restauration des océans canadiens, nous fortifierons nos communautés, profiterons de plus grands avantages sur les plans économique et alimentaire, et protégerons notre avenir.