Les informations critiques du produit doivent être requises par l’ACIA tout au long de la chaîne d’approvisionnement, du bateau de pêche ou de la ferme piscicole jusqu’au restaurant ou au détaillant. Ces informations doivent inclure les « qui, quoi, où, quand et comment » de la capture, la transformation et la distribution.
L’ACIA doit collaborer avec Pêches et Océans Canada et demander la documentation de tous les produits de la mer domestiques et importés, à l’instar des exigences de l’UE et de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture27 ; le Canada s’est d’ailleurs engagé à aller en ce sens lors du Sommet du G7.28
L’ACIA doit introduire des tests d’ADN à fins d’authentification dans son programme d’inspection. Il doit mettre en place des mécanismes d’inspection, d’exécution et de vérification à des niveaux assez élevés pour dissuader la fraude.
Les normes d’étiquetage de l’ACIA, qui devraient s’appliquer aux grossistes, aux détaillants et aux restaurants, doivent rejoindre celles utilisées en UE29. Elles devraient comprendre les informations essentielles sur le produit, incluant le nom scientifique de l’espèce, le type (sauvage ou d’élevage), l’origine géographique et le type d’engin de pêche utilisé.
Il est grand temps d’arrêter la fraude des fruits de mer afin que les Canadiens puissent consommer leurs produits de la mer en, sachant qu’ils sont sécuritaires, étiquetés honnêtement et capturés légalement.